De toutes les espèces vivant dans l'univers de matière seule l'espèce humaine est exposée aux ravages d'une épidémie maléfique. Les animaux et les végétaux échappent à cette contamination. Elle attaque seulement l'intelligence. Ils n'ont pas l'intelligence. Ils n'ont que l'instinct pour vivre. Les humains, eux, sont instinctifs et intelligents. Leur intelligence les y expose.
La vie normale et naturelle de l'espèce humaine est menée par les forces du bien. Dès la naissance, tout bébé est spontanément entouré d'amour et d'affection. Elles sont la sève qui fait vivre sereinement et durablement toutes sociétés humaines sur les planètes habitables de l'univers de matière. Elles protègent contre les agressions maléfiques en créant des anticorps qui renforcent le système de protection des sociétés humaines. Sur Terre l'excommunication était à l'époque un anticorps efficace. Il est devenu inefficace.
Les forces du mal pénètrent les sociétés humaines lorsque leurs défenses immunitaires s'amenuisent. Ces forces latentes rodent dans le cosmos à l'affût de la moindre baisse immunitaire des sociétés humaines. Les terriens sont en train de subir leurs agressions. Les forces du bien, incarnées par la croyance en Dieu qui jusqu'à lors les protégeait, ont perdu toute vigueur et ont ouvert un boulevard à la maladie qui s'est installée et sont maintenant bien développée.
La maladie se manifeste par une rumeur satanico-maçonnique qui attaque les forces du bien afin de faire baisser leur vigilance. La voie libre, apparaissent alors des pustules ou plutôt des parasites intelligents qui se fixent aux flancs du Terrien : les entreprises. Une fois installées, elles grandissent, grossissent, enflent en suçant sa richesse jusqu'à le faire dépérir. Elles sont élevées au rang d'idoles. Elles ont figure humaine mais n'ont rien d'humain. Elles ne se nourrissent pas des mêmes aliments que lui. Elles ne respirent pas le même air. Elles n'ont pas les mêmes sentiments. Elles ont seulement besoin de capitaux. La mère de toutes les idoles est la Finance.
Une fois fixées aux flancs du Terrien, les idoles entreprises n'en partent plus. Elles commencent petites et grossissent au fil de la maladie. Plus elles grossissent, plus elles s'accrochent. Plus elles s'accrochent profondément, plus elles pompent de la richesse et la stockent. Plus elles pompent la richesse du Terrien plus elles l'épuisent et le corrompent. Arrivées à ce stade rien ni personne au monde ne peut plus détruire ces idoles entreprises. Elles ont besoin du Terrien pour exister et se développer. Elles ne le tueront donc pas. Au contraire. Elles se feront un devoir de le maintenir en vie. Elles veilleront surtout à ce qu'il ne s'autodétruise pas avec un conflit nucléaire.
Le pauvre Terrien, vivant mais malade, erre au fond du gouffre de la damnation. Rien ni personne dans l'univers de matière ne peut l'aider à se débarrasser des parasites intelligents dont il est couvert. C'est une maladie de l'intelligence humaine. Son salut ne peut venir que de l'instance détentrice et émettrice d'intelligence : l'univers de métamatière. Il déclenche alors un processus apocalyptique salvateur qui efface tout ce qui a entraîné le Terrien dans une telle situation et qui le fait repartir sur des bases bienfaisantes solides.